Accéder au contenu principal

Articles

Sélection

Cet animal dans notre assiette

Si l’on tentait de définir le parcours de l’animal de boucherie en respectant la chronologie naissance, élevage, transport, abattage, puis transformation en carcasse, on irait à contresens de la logique du système actuel. On ne part plus aujourd’hui de l’animal pour aller vers la viande, comme pourrait le laisser sous-entendre une telle chronologie, mais, bien au contraire, de la viande pour remonter vers l’animal. C’est la viande consommée (sa qualité, sa quantité, son prix, etc.) qui définit et donc conditionne l’existence même de la bête. À la question « A quoi sert un cochon ? », une publication jeunesse répond : « A faire de la charcuterie ! » Cette question-réponse est significative du lien qui a progressivement été rompu entre le consommateur et la bête. L’existence intrinsèque de l’animal n’aurait pas de raison d’être, le cochon n’existerait pas pour lui-même ; sa vie n’aurait de sens que par rapport à ce qu’il est en mesure de produire pour les hommes, à tel poin

Derniers articles

Lettre ouverte aux animaux (et à ceux qui les aiment)

Covid-19 - Sinon tout cela sera vain

PNL exploite le chimpanzé Tiby

Portrait de militants : Anne Vertadier

Morel, pionnier imaginaire d'une lutte bien réelle pour la nature